Commission Gascon du 01-05-2010

COMPTE RENDU COMMISSION D’ELEVAGE GASCON-SAINTONGEOIS LE 01 MAI 2010 à ORGNAC L’AVEN (07)

Présents : Messieurs CHASTEL Maurice, CROUZET Christian, DOUREL Christophe, GUIMBAUD Eric, LEMBERT Alain, ROYER Christophe.

Excusés ; Messieurs BENAZETH Daniel, MUSSOTTE Daniel.

La séance est ouverte à 15 heures par Alain LEMBERT qui fait un bref rappel de la dernière réunion pour cette race ayant eu lieu au Domaine de Gaillac 12230 Sauclières.

Un constat y avait été fait que le nombre d’inscriptions était en très nette diminution (aux environs de 100) et que du fait d’un écart important entre la taille supérieure du standard du PETIT GASCON SAINTONGEOIS et la taille inférieure du standard du GRAND GASCON SAINTONGEOIS, un grand nombre de chiens n’entraient pas dans le cheptel de la reproduction. Ce constat a amené un changement des standards. Il n’y a désormais qu’une race avec deux variétés. Grâce au centimètre de tolérance, les critères de taille n’entrent plus en compte que par la taille inférieure de la variété PETIT et la taille supérieure de la variété GRAND.

Le nombre des inscriptions a augmenté puisqu’il est passé à 342 en 2008 et 334 en 2009 pour le Grand et à 186 en 2008 et 181 en 2009 pour le Petit soit près du double pour chacune des variétés par rapport à l’ancien standard.

1     – SITUATION ACTUELLE DU CHEPTEL

II s’agit de faire un état des lieux purement descriptif sur :

–          Points forts et Points faibles :

–           

Au niveau de la morphologie,

Points forts

La morphologie s’est bien améliorée

Points faibles

On trouve encore des crânes larges (attention à ne pas tomber dans l’excès : crânes trop étroit) , manque d’ossature, traces de retrempe (Ariégeois)

Gorges parfois trop claires (retrempe anglaise)

Chiens clairs : on a cherché à privilégier les chiens blancs, mais on constate des feux qui disparaissent, une dépigmentation qui se caractérise par des testicules, des coussinets et des muqueuses roses, des ongles blancs.

La moucheture n’est pas sanctionnable, c’est l’excès de moucheture qu’il faut éviter. La moucheture entraîne souvent une meilleure pigmentation (ongles, palais noirs).

On fait la même remarque pour les taches noires (ce sont des Gascons).

Il faut donc rester vigilants et ne pas rechercher systématiquement le blanc.

Les feux sont des feux. Feux clairs ne veut pas dire jaune citron.

La longueur d’oreille est parfois un peu juste. Rappel : Elle doit tourner, descendre et finir en pointe. Elle doit dépasser la truffe. L’attache doit être fine et en dessous de l’œil.

Au niveau du caractère et de l’aptitude au travail,

Le Petit Gascon est parfois timide à la chasse au sanglier.

Il y a peu de rapprocheurs. Il manque parfois un peu de gorge.

Au lièvre, ils sont parfois trop collés et manquent d’initiative au final pour lancer.

Au niveau des maladies génétiques (cas isolés – atteinte importante).

Pas ou trop peu de dysplasie pour faire l’objet d’un dépistage systématique.

Quelques cas de prognathisme ou de déviation de la queue.

Le prognathisme est parfois constaté très jeune et s’estompe à la formation de la mâchoire.

La queue tordue n’est pas forcément génétique et ne se reproduit donc pas forcément.

–          Actions déjà engagées :

–           

Au niveau de la morphologie,

Changement de standard.

Au niveau du caractère et de l’aptitude au travail.

Brevet sanglier G1 et G2 : les organisateurs n’envoient pas leur plan de chasse et la plupart des épreuves sont classées G1.

Au niveau des maladies génétiques,

– Commentaires éventuels sur l’appréciation d’une affection

– Races soumises au travail : 1 seule population ou 2 sous populations (travail et morphologie) subies ou voulues.

Une seule population, nos chiens sont des chiens de travail

– Grille de sélection.

Manque de retour de la part de la SCC auprès du Club.

– Eventuellement autre point particulier relatif au cheptel ou à la race.

2     – ACTIONS PRIORITAIRES QU’IL FAUDRAIT ENGAGER

II s’agit de faire un état des lieux sur ce qui n’est pas fait mais qui mériterait de l’être :

– Au niveau de la morphologie,

Eliminer systématiquement les crânes larges.

– Au niveau du caractère et de l’aptitude au travail,

Choix des reproducteurs :

Travail sur les gorges, le nez (rapprocheurs) le caractère : manque de chien de ferme.

Il est possible d’éduquer les chiens à tenir le ferme lors des entraînements, les faire accompagner par un « professeur » qui tient bien au ferme.

Même technique si l’on désire des chiens « chauds » sur la voie.

Un débat sur le besoin éventuel de changer le système des brevets.

Un idée apportée par Christophe ROYER : ne passer que 3 meutes par jour avec une durée de 2 heures et demi par épreuves. Le concurrent va « tracer » lui-même avec son chien. Si dans le quart d’heure qui suit le départ, le chien n’a pas pris, il est éliminé.

Peut-être des épreuves graduées et sélectives comme celles déjà mises en place pour le sanglier (G1 et G2).

Le TAN est également mis en place mais pourrait peut-être être jugé par des Juges Auxiliaires désignés par le Club (obstacle SCC). On pourrait y inclure un test à l’émotivité comme la réaction à un coup de feu (petit pistolet moins bruyant qu’un fusil). Le TAN est obligatoire pour la confirmation à titre initial.

Une première étape pourrait consister à l’équivalent d’un brevet actuel à115 et 120 points que l’on pourrait appeler BAC (Brevet d’Aptitude à la Chasse). Un chien présenté qui n’aurait pas reconnu un pied accepté par le maître au bout de 20 minutes serait éliminé de l’épreuve.

Une seconde étape où ne seraient acceptés que les détenteurs du BAC permettrait l’obtention du BREVET.

Un troisième échelon le BREVET ELITE réunirait les chiens ayant obtenu un Excellent en BREVET avec rapprocher, ferme obligatoire.

Les chiens présentés à ces divers degrés ne pourraient être refusés qu’une fois. Une période d’attente de 2 ans serait imposée après le deuxième refus pour une troisième présentation.

Les échelons étant progressifs, la réussite dans un niveau conditionnerait le passage au niveau supérieur et un chien ayant réussi un niveau ne pourrait y être présentés à nouveau que 3 fois maximum.

Le manque de juges est à déplorer. M. CROUZET nous informe qu’un projet de juges auxiliaires est à l’étude au niveau de la SCC. Ces juges auxiliaires pourraient compléter les jurys incomplets de juges SCC lors des épreuves.

– Au niveau des maladies génétiques.

Pas d’action à engager pour le moment.

3     – MOYENS MIS OU À METTRE EN ŒUVRE

Pour chaque type d’action, le bilan des moyens mis en œuvre permet une étude critique de ce qui est fait et de ce qui devrait être fait :

– Au niveau de la morphologie,

– Au niveau du caractère et de l’aptitude au travail,

–         Au niveau des maladies génétiques.

Le bilan portera notamment sur :

– Suivi des jugements qui concrétisent les orientations décidées (directives données aux juges, séminaires de juges, homogénéité dans les jugements, nomination, pour chaque race, de juges spécialistes qui officient en Spéciales, RE, NE et Championnat),

– Etude de la reproduction des étalons (incitation à présenter des groupes de reproduction dans les expositions),

Les lots d’élevage sont désormais récompensés lors de la Nationale d’élevage.

– Indices d’élevage pour orienter les éleveurs dans le choix des reproducteurs,

– Tableau résumant les objectifs avec des échéances,

– Publication de la politique d’élevage dans la revue du club,

–         Autres.

Le manque de temps ne permet pas d’aborder tous les points  de la grille de la marche à suivre.

La séance est levée à 18 heures avec l’envie de se réunir lors de la prochaine commission dans un parc et avec des chiens que l’on lâcherait individuellement afin de les observer au travail.